Il est de la responsabilité du propriétaire d’un chien d’assurer la sécurité et le contrôle de ce dernier. Pour y arriver, il existe des solutions anti-fugue efficaces à utiliser. Suivez ce guide pour découvrir quelques solutions anti-fugue pour les chiens.
Le collier anti-fugue sans fil
Le chien est un animal turbulent qui aime s’aventurer hors de son cadre habituel. Une solution efficace pour contrer la fuite d’un chien est le collier anti-fugue. Ce dispositif se décline en deux modèles, à savoir le collier anti-fugue avec fil et celui sans fil.
Le collier anti-fugue sans fil est composé d’un boîtier émetteur et du collier récepteur. Le collier récepteur est placé autour du cou du chien tandis que le boîtier est mis sous tension à l’intérieur. L’émetteur a pour rôle d’indiquer au chien l’espace à ne pas franchir. De ce fait, quand le chien est trop près de la zone interdite, le récepteur s’active et émet un bip. C’est un signe d’avertissement.
Si le chien traverse la zone limite, le collier lui inflige une correction inoffensive. Il peut être sous la forme de vibration, de choc électrostatique, de spray, etc. Ces punitions ont pour but d’éduquer le chien et de le montrer la limite à ne pas dépasser. C’est le propriétaire lui-même qui définit la clôture invisible, autrement dit la zone limite, pour son compagnon de maison.
Le collier anti-fugue avec fil
En dehors de l’émetteur et du collier récepteur, un câble barrière ou antenne s’ajoutent aux composants d’un collier anti-fugue avec fil. De plus, ce dispositif comporte des fanions qui servent d’indice visuel pour l’animal à reconnaître les limites à ne pas dépasser.
Avec ce type de solution anti-fugue, le fil est enterré sous le sol à 10 cm et est relié à l’émetteur qui doit être banché dans la maison. Ainsi, quand le chien passe au-dessus du fil, le boîtier émetteur va émettre un signal au collier récepteur. Celui-ci à son tour va avertir le chien avec un bip. Si le chien ne se retire pas du cadre interdit, il recevra quelques sanctions telles qu’un spray, etc.
L’avantage avec ces deux solutions anti-fugue est que le chien ne se sent pas enclavé parce que les clôtures sont invisibles.
Pour bien choisir un collier anti-fugue, il est important de tenir compte de certains critères. Il s’agit entre autres de la puissance du collier, de la surface à délimiter, le confort du collier, etc.
De surcroît, il est nécessaire de prendre en considération les raisons de la fuite du chien afin de trouver une solution idéale et adaptée.
Le collier GPS et ses clôtures virtuelles
Un collier GPS sert à pouvoir retrouver son chien s’il se perd ou s’enfui. Néanmoins, il peut également jouer un rôle préventif. En effet, en plus de la géolocalisation en temps réel, cet appareil est doté d’une fonctionnalité qui permet de créer une clôture virtuelle à votre chien.
Ainsi, dès qu’il traverse le cadre limite qui a été préalablement défini, vous recevrez une alerte sur votre PC ou smartphone. Grâce à cette notification, vous pourrez intervenir dès que l’animal s’éloigne un peu trop et ainsi empêcher qu’il ne fugue. S’il y parvient, vous pourrez toujours le rattraper en suivant la géolocalisation du GPS.
En outre, il est possible d’utiliser la fonction vibreur/sonnerie du traceur GPS pour rappeler à l’ordre votre animal, à distance. Evidemment, pour que le chien comprenne la signification de ce signal, une éducation préalable s’avère nécessaire.
Le mythe de l’implant GPS
De plus en plus de chiens sont identifiés avec une puce électronique, qui de nos jours remplace le tatouage. Il s’agit d’une puce RFID qui est implanté sous la peau de l’animal, par un vétérinaire. Cette puce est capable de communiquer le numéro d’identification du chien à un lecteur spécifique, lorsque celui-ci est suffisamment proche. Comme avec le tatouage, le but est de pouvoir identifier facilement un chien perdu.
Cependant, de nombreuses personnes imaginent à tort que cette puce électronique est capable de permettre la géolocalisation de l’animal, comme le ferait un implant GPS pour chien. En réalité, ce n’est pas possible. La puce n’émet un signal que lorsqu’un lecteur lui envoie des ondes radio, un peu comme la puce d’une carte bleue sans contact. Pour transmettre et permettre la géolocalisation en temps réel, il faudrait que la puce contienne un récepteur GPS et une antenne, ainsi qu’une batterie pour alimenter le système. L’ensemble sera beaucoup trop gros pour être implantable et l’autonomie de la batterie serait de toute façon très réduite (quelques jours). Il n’est actuellement pas envisageable de recharger un appareil implanté sous la peau d’un être vivant.
